Tamgho : « Le titre olympique et le record du monde »

EXCLU RMC SPORT : Pour la première fois depuis sa fracture de la cheville droite, qui l'a privé cet été des championnats du monde de Daegu, Teddy Tamgho, invité du Tony Parker Show, fait le point sur sa blessure. Le champion du monde et d'Europe en salle ne cache pas sa motivation pour les JO de Londres. Où son objectif sera double.

Teddy, où en êtes-vous actuellement de la guérison de votre fracture de la cheville droite ?

Je suis dans le Sud, en train de faire ma rééducation au calme. Je me remets bien. On a enlevé le plâtre récemment. Tous les jours, je travaille pour retrouver mon niveau.

Quel bilan tirez-vous de votre collaboration avec Ivan Pedroso ?

Cela fait un an tout rond désormais. Au niveau du physique, il n’y a rien à dire. En termes d’expérience, c’est un ancien grand champion. Donc pour moi, il n’y a que du positif. Cette collaboration, c’était plus pour m’aider à préparer les JO de 2012 que les Mondiaux qui ont eu lieu il y a un mois à Daegu.

Dans votre tête, il n'y en a que pour les JO de Londres désormais…

Oui. C’est la consécration pour un athlète, l’objectif final.

« J'espère faire quelques compétitions avant les Jeux »

Vous êtes champion d'Europe et du monde en salle. Que vous manque-t-il pour exploser en plein air ?

Le titre olympique. Et un record du monde.

Vous pensez à celui du Britannique Jonathan Edwards (18,29 mètres)…

Ce n’est même pas une question. C’est dans la tête depuis quelques années déjà. Après ça, j’aurai atteint mon objectif.

Quand vous reverra-t-on sur les pistes ?

Ça dépendra de l’état de ma cheville. J’espère reprendre le plus vite possible. Je vais essayer de ne pas prendre de risques et de sortir lors de la tournée estivale. A partir du mois de mai, du mois de juin, j’espère faire quelques compétitions avant les Jeux. J’ai eu la chance, grâce à Ghani Yalouz (le Directeur Technique National, ndlr), de ne pas avoir à faire les minimas en 2012 alors que je les avais déjà réalisés en 2011. Il s’est battu pour ça.