
RMC Running : L’Ekiden, un peu de collectif dans ce monde d'individuels

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Un phénomène méconnu
« L’Ekiden vient du Japon, ça veut dire « relais » en japonais. Aujourd’hui, ce type de compétition se développe de plus en plus sur le territoire national, parce que cela correspond à une demande d’associer à la fois le symbole du marathon, avec l’aspect collectif et la convivialité. »
Un principe de relais
« En France, nous avons limité l’Ekiden à la distance symbolique du marathon (42,195 km) avec normalement, quatre ou six relayeurs qui alternent. Les relayeurs parcourent 7,195 km pour respecter la distance. Mais effectivement, dans le monde entier, on peut faire des relais à 4, à 6 ou à 7. »
Le running comme sport collectif
« La fédération est en train de réaliser une enquête pour analyser ce phénomène et on se rend compte que l’individualisme est en train de disparaitre au profit du collectif. Tous les indicateurs montrent aujourd’hui que les personnes courent d’abord pour le bien-être, plutôt que pour la performance. La tendance santé, loisir, bien-être et le fait de courir par équipe se développe. On se regroupe soit par bureau, soit par entreprise ou par club et il y aura même un challenge étudiant lors de l’Ekiden de Paris. »
Le tout lors d'un week-end 100% « athlé-santé »
« Notre politique aujourd’hui est d’ouvrir l’athlétisme – qui a un aspect « performance » - au plus grand nombre. D’ailleurs, la progression du nombre de licenciés depuis 4 ans est là pour le démontrer. L’athlétisme santé-loisir est un phénomène qui prend de l’ampleur à l’intérieur de nos clubs. Mais aussi à l’extérieur, puisque nous intervenons également auprès des entreprises, de façon à montrer au grand public que pratiquer l’athlétisme, et en particulier la course à pied, est bon pour la santé. Cela joue un rôle préventif. Donc, le week-end autour de l’hôtel de ville de Paris et des quais de Seine sera surtout un week-end tourné vers la santé et le bien-être. »
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