
Quel est l’intérêt de courir avec une montre GPS ?

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L'intérêt pour les montres technologiques
« On est dans un sport, une société et une culture de la mesure. Donc ça a beaucoup de succès. Ça peut être un outil utile quand on prépare un rendez-vous et qu’on n’a pas de notion de rythme. Enregistrer des rythmes est assez naturel pour certaines personnes, quand d’autres vont se tromper de 15-30 secondes au km, ce qui est assez énorme en termes d’écart. Ça permet d’apprendre. Il suffit de ne pas en être esclave et savoir s’en libérer. »
Le choix
« Pour les débutants, il y a l’avantage de découvrir des rythmes. Pour les plus aguerris, ça permet de programmer des séances. Il y a des fonctions de timer ou de GPS qui sont intéressantes, qui vont permettre de savoir précisément sur quel rythme on court. En extérieur, le GPS va permettre d’avoir des objectifs de distance qui correspondent à vos rythmes et à vos zones d’intensités à travailler. On peut programmer des zones de fréquences cardiaques à ne pas dépasser. (…) Les premiers prix des cardiofréquencemètres sont à 20-30 euros et sont très bien, il n’y a pas de problème. Pour des GPS, les premiers prix varient plutôt autour de 110 euros. »
L'aide à la performance
« Les gens vont souvent trouver des programmes d’entraînement dans les magazines, sur Internet ou auprès d’entraineurs. Mais quand on n’est pas très expérimenté, ça permet de cadrer les intensités de travail, dans la mesure où l’intensité est liée à la distance que l’on parcourt dans un temps donné. Donc quand on ne connaît pas la distance, qu’on n’est pas sur piste, il faut bien avoir un outil qui indique la vitesse à laquelle vous allez. »
L'analyse
« La réalité du running pour beaucoup, c’est hors-piste. C’est un programme quand on prépare un marathon ou quand les gens voyagent et qu’ils font des séances sur des sites qu’ils ne connaissent pas. Ça permet de travailler en connaissance de cause, surtout quand on couple GPS, cardiofréquencemètre, etc… »
L'usage
« Le jour de l’épreuve, c’est assez important pour gérer l’effort. Car certains coureurs peuvent partir euphoriques dans un marathon et ça doit permettre de garder son rythme. A l’inverse, ça peut aussi paniquer certaines personnes, parce que si on voit dix pulsations de plus que d’habitude à cause de l’euphorie par exemple, il ne faut pas trop s’en inquiéter non plus et être bien au courant du côté émotionnel d’un marathon. Il faut croiser ces informations-là avec ses sensations personnelles comme le souffle, la respiration, etc. Les gens se reposent trop sur le cardio ou le GPS et oublient de s’écouter eux-mêmes. Or, c’est la connaissance de soi qui permet souvent de faire des performances et de se juger. »
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