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Owen, Nedved, Luis Enrique, Coupet : ces footballeurs qui assurent en course à pied

Pavel Nedved a presque autant d'allure balle au pied que runnings aux basques.

Pavel Nedved a presque autant d'allure balle au pied que runnings aux basques. - DR

Si certains footballeurs se laissent « pousser le ventre » et ne veulent plus entendre parler d’efforts physiques une fois leur carrière terminée, d’autres ont décidé de se lancer de nouveaux défis et de tenter l’aventure de la course à pied. Tour d’horizon de ces footeux devenus runners.

Luis Enrique

Avant de devenir l’entraîneur de l’AS Roma puis du Barça, l’actuel coach des Blaugrana s’est laissé tenter par le triathlon, des raids extrêmes (comme le marathon des Sables) et le marathon (il a notamment disputé ceux de New York bouclé en 3h14, Amsterdam en 3h). Homme de défi, il s’était même adjoint les services d’un préparateur physique afin de descendre sous la barre mythique des 3 heures. Objectif atteint en 2007 avec un chrono de 2h58 à Florence.

Luis Enrique, 2h58 au marathon
Luis Enrique, 2h58 au marathon © DR

Owen, Nedved, van der Sar and Co

Si Luis Enrique est de loin le footeux le plus doué en course à pied, d’autres s’y sont mis et ont fait preuve de qualités certaines. A l’image de Michael Owen et Kevin Kilbane (110 sélections avec l’Irlande), respectivement crédités d’un chrono de 3h45 et 3h14 lors du dernier marathon de Londres ; Dwight Yorke, 3h31 lors du marathon de Londres 2011 ; Edwin van der Sar, 4h19 au marathon de New York 2011 ; Pavel Nedved, 3h50 lors du marathon de Prague 2012 ; Gary Speed, 3h49 lors du marathon de Londres 2010 en 3h49 ou encore Paulo Di Canio, 1h49 sur le semi-marathon de Swindon 2011.

Michael Owen avant le dernier marathon de Londres.
Michael Owen avant le dernier marathon de Londres. © DR

Jean-Marc Chanelet

Ancien joueur notamment de Nantes et Lyon, qui a raccroché les crampons en 2005, Jean-Marc Chanelet s’est mis à la course à pied dans la foulée. A son tableau de chasse : le marathon de Lyon (3h00’12 en 2007), la Saintélyon (trail très réputé de 69km entre Saint-Etienne et Lyon bouclé en 6h40 en 2006), les semi-marathons de Boulogne-Billancourt (1h20) ou encore Bourg-en-Bresse (1h29).

Claude Puel

Authentique passionné de sport et de course à pied en particulier, Claude Puel entretient la machine comme à la grande époque, lorsqu’il était pro et devenait engloutir au bas mot une douzaine de bornes par match. Toujours aussi affûté à 53 ans, l’actuel entraîneur niçois vaut 40’ sur 10 bornes et 1h25 au semi. Des chronos qui lui permettraient de faire les Championnats de France » dans sa catégorie d’âge !

Paul le Guen

De tous les Français cités, c’est peut-être Paul Le Guen le plus mordu de course à pied. Dès 2005, l’ancien international chausse les runnings, allonge les distances et s’attaque au marathon des Sables l’année suivante (257e sur 585 en individuel et 3e par équipes), puis à la Transléonarde (marathon du Finistère), au marathon de New York, au Trail du Ventoux ou encore au Great Scottish Run (semi-marathon).

Paul Le Guen, adepte des efforts longue durée.
Paul Le Guen, adepte des efforts longue durée. © DR

Grégory Coupet

A 41 ans, Grégory Coupet reste un fondu de sport et de challenges au long cours. Parce qu’il s’auto-définit comme « un fan de nature » qui a « toujours quelque chose à se prouver », mais « sans prétention », précise-t-il, l’ancien gardien des Bleus a notamment participé à l’half-iron basque de Saint-Jean de Luz l’an passé, un trail de 42 km à Madrid, un semi et la course des aficionados (10 km) dans la capitale espagnole. Prochain objectif : le marathon de New York, le 2 novembre. « Par plaisir et à la cool », insiste-t-il.

Jean-Pierre Papin

A 50 ans, JPP aime joindre l’utile à l’agréable, et associer son nom à des épreuves pédestres pour la bonne cause. Comme en mai dernier, où il a pris le départ du Cross du Figaro (6 km) pour assurer la promotion de son association « Neuf de cœur ». Même s’il est davantage « vélo » que « running », l’ancien Ballon d’or aime galoper ci ou là. Mais pas plus d’une dizaine de bornes.

JPP aime courir, mais plus de 10 kilomètres.
JPP aime courir, mais plus de 10 kilomètres. © DR
Gérald Mathieu