
Lemaitre : « Le marathon ? Synonyme de souffrance ! »

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Christophe, en quoi consiste votre parrainage du marathon de Toulouse ?
On m’a demandé d’être parrain de ce marathon. Ça m’a fait plaisir de répondre positivement à ça. Etant donné que je n’ai pas encore repris le dur de l’entrainement, je peux encore me permettre ces choses-là ! Je serai à Toulouse à partir de vendredi après-midi, et je partirai dimanche. Je vais rencontrer les gens qui veulent me voir. Je vais également aller à la rencontre des marathoniens. Il y aura des ateliers avec des enfants aussi.
Les longues distances, ça vous branche ?
Non, ce n’est pas quelque chose qui me fascine vraiment. Ce sont des épreuves dans lesquelles j’ai un peu de mal. Même à l’entrainement, quand je fais des séances un peu longues, je tire un peu la grimace ! Ce n’est pas un format qui m’enthousiasme. Ça demande vraiment un effort d’endurance. Sur les longues distances, je me fatigue rapidement. Je suis vite à bout de souffle.
Avez-vous déjà couru de longues distances ?
A part dans les entrainements où j’ai déjà fait des 400 ou 500m dans des séances d’aérobie, jamais ! Je ne fais pas plus long ! Quand j’étais jeune à l’école, je faisais des cross avec l’UNSS (Union nationale du sport scolaire), mais je ne prenais pas trop de plaisir.
Comment percevez-vous les marathoniens ?
Ils sont très forts. L’effort n’est pas du tout le même. Avec de l’entrainement, je pense que ce sont des performances qui sont envisageables, mais bon…
Pensez-vous que plus tard, à l'instar de Stéphane Diagana, Marie-José Perec ou Jean Galfione, vous vous testerez un jour sur semi ou marathon ?
Tout est envisageable ! Je ne l’exclus pas. Mais aujourd’hui, je ne peux pas dire que je ferai des longues distances quand j’aurai arrêté ma carrière de haut niveau ! Le marathon par exemple, c’est un effort trop intense pour moi… C’est trop synonyme de souffrance, de quelque chose de difficile… Pour se maintenir en forme, les longues distances sont un très bon moyen, c’est sûr. Mais c’est tout !
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La Ville Rose capitale des "France" de marathon
Après Nice-Cannes, support des trois dernières éditions des Championnats de France de marathon, c'est au tour de Toulouse de prendre le relais. 550 coureurs (sur les 4150 engagés sur marathon) brigueront le titre national synonyme de qualification directe pour la Coupe d’Europe de marathon, qui aura lieu en août prochain à Zurich. En l'absence du champion de France en titre, Stéphane Lefrand, le titre devrait se jouer entre Ruben Inndongo (2h12’38) et Simon Munyutu (2h09’24 à Dublin en 2009), Cédric Pelissier (2h18’42 à Rotterdam 2013). A suivre également : Alban Chorin, Freddy Guimard, Julien Bartoli, Sébastien Charnay et Samir Baala, double champion de France de la spécialité (2002 et 2008).