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L’IAAF soutient les mesures de lutte antidopage

A la veille des championnats d’Europe en salle, qui ont lieu à Turin, la fédération internationale d’athlétisme est venue peser de tout son poids dans le débat qui secoue la lutte antidopage et ses nouvelles mesures de contrôles inopinés.

Dans un communiqué adressé jeudi, l’IAAF a reconnu « la contrainte que représente le système de localisation qui demande aux athlètes de fournir un créneau horaire de 60 minutes, 7 jours sur 7, [ … ] et que pour de nombreux athlètes ce processus de localisation est difficile et prend du temps. » L’instance internationale a par ailleurs précisé qu’il « n’était pas dans son intention de pénaliser (les athlètes) pour des erreurs administratives mais de les tester. » L’IAAF, qui consacre 2 millions de dollars par an aux contrôles inopinés, a néanmoins affirmé que « le principe (d’une lutte antidopage) est que tout athlète peut-être contrôlé à tout moment. » Le gouvernement de l’athlétisme mondial en a profité pour tacler certains sports collectifs majeurs (football, rugby) qui « commencent à prendre conscience de la charge de travail que cela implique. » De nombreuses voix, comme celle de Michel Platini, président de l’UEFA, se sont élevées pour dénoncer l’« atteinte à la vie privée. » L’IAAF a pour finir précisé que des athlètes de renom comme la marathonienne Paula Radcliffe, le lanceur de marteau Koji Murofushi, et la spécialiste du saut en hauteur Blanca Vlasic s’étaient déclarés favorables au nouveau dispositif.

La rédaction