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Edwards : « Tamgho peut devenir champion olympique »

Jonathan Edwards

Jonathan Edwards - -

Membre du comité d’organisation des JO de Londres, Jonathan Edwards revient sur les difficultés rencontrées par Teddy Tamgho. Mais pour le détenteur du record du monde du triple saut (18,29 m), le Français peut rêver d’or.

Jonathan, la pression est-elle doucement en train de monter à 79 jours des JO ?

Oui, c’est vrai. En ce moment, on a beaucoup d’événements sur le parc olympique. Donc oui forcément, il y a de plus en plus de gens et de plus en plus d’athlètes autour de nos stades. Mais il faut comprendre que cela nous permet surtout de tester nos systèmes, nos équipes et les dispositifs mis en place autour de nos stades. Tout ça, c’est vraiment important. En ce moment, on apprend beaucoup. D’ailleurs, cela va nous aider à être prêt le jour J.

On a l’impression qu’actuellement, les Londoniens sont en train de se prendre conscience de la portée des JO. Qu’en pensez-vous ?

Tout le pays est fier de ce que nous avons accompli jusqu’ici. Naturellement, cela amène beaucoup d’excitation. Il n’y a qu’à voir tout ce qui se passe autour de nous. Partout, on ressent beaucoup de fierté de la part des gens.

Est-ce que la ville de Londres est désormais fin prête à accueillir les JO ?

Non, Londres n’est pas encore prêt, mais cette ville le sera pour la cérémonie d’ouverture. Actuellement, on cherche toujours des volontaires et on peaufine encore certains trucs pour notre parc olympique. On veut vraiment que tout soit prêt pour la cérémonie. Donc oui, il y a encore des choses à faire.

Comment jugez-vous les difficultés de Teddy Tamgho ?

Teddy est un athlète très talentueux. Mais il semble qu’il a des soucis avec ses émotions. A mon avis, il doit juste apprendre à les maitriser un petit peu mieux. S’il y arrive, il sera alors un sérieux challenger pour les JO de Londres.

Pensez-vous qu’il puisse devenir champion olympique à Londres ?

Bien sûr. Teddy peut devenir champion olympique. Il a le talent pour, en tout cas. Mais il y a aussi d’autres sérieux adversaires.

Propos recueillis par Florian Fieschi, à Londres