
Doucouré : « On a voulu m’enterrer »

Ladji, qu’attendez-vous de ces championnats d’Europe en salle ?
Pour l’instant, je crois détenir la troisième performance européenne (2e ex-aequo avec le Néerlandais Gregory Sedoc). Mon objectif est de rentrer en finale et de tout donner. Je veux m’appuyer sur mon expérience. Mes principaux adversaires seront le Russe Evgeniy Borisov et le Néerlandais Sedoc. Il faudra vraiment faire gaffe. On verra bien...
Ce n’est tout de même pas un Russe qui va vous battre !
Je vais faire en sorte que ça n’arrive pas. Mais il est très bon sur 60 m, on le sait depuis un moment. La salle, c’est son terrain de jeu. Et comme Sedoc, il n’est pas là pour s’amuser. Excusez moi pour l’expression mais ils sont là pour casser des bouches. (Rires)
Après une année 2008 délicate, on peut imaginer que vous ne manquez pas d’ambitions pour 2009…
Je veux pointer présent tout le temps. Cette année, je dois répondre présent aux Europe et aux Championnats du Monde. J’oublie les blessures, les galères. Maintenant, je ne souhaite pas de mal à mes adversaires. Je sais ce que c’est. L’année dernière, on m’a mis dans le trou et on a voulu m’enterrer. Si j’ai finalement réussi à revenir et à aller aux Jeux de Pékin, c’est grâce à mes adversaires. Ils m’ont dit de rester patient, que ça allait revenir, que mes qualités n’avaient pas disparu du jour au lendemain. Alors qu’en France, on m’a mis limite des bâtons dans les pieds.