
Diniz : « Juste une petite contrariété »

Quinze jours d'arrêt pour Yohann Diniz - -
Yohann, de quoi souffrez-vous ?
J’ai une fracture de fatigue au niveau de la 6e cote qui me faisait mal depuis deux semaines et qui m’empêche d’être en pleine possession de mes moyens. J’avais fait un scanner chez moi à Reims qui n’avait rien décelé. En arrivant ici à Aix-les-Bains pour préparer la Coupe du monde en Russie (12-13 mai), j’ai fait une scintigraphie osseuse qui a montré une fracture.
Comment expliquez-vous ce pépin physique ?
C’est lié à un mouvement répétitif du bras qui est propre aux marcheurs et aux marathoniens. La cote se trouve dans l’axe du bras. Ça joue sur la respiration et sur le cardio. Il faudrait pouvoir bloquer les bras mais ce n’est pas possible (rire). Je dois stopper l’entraînement pendant une quinzaine de jours.
Allez-vous modifier votre préparation ?
On va maintenir le travail d’endurance mais avec chaque jour une sortie en vélo et de la natation. Je ne ferai plus de marche avant la mi-mai.
Quand envisagez-vous de revenir à la compétition ?
Le médecin fédéral m’a dit de couper. Je ne ferai ni la Coupe du monde ni les Interclubs, probablement pas non plus d’ailleurs le deuxième tour (des Interclubs) prévu le 18 mai. Il ne faut pas brusquer les étapes et galérer encore derrière. Je reprendrai le 9 juin à Villeneuve d’Ascq, aux Championnats de France à Angers (15-17 juin) et au meeting de Reims le 4 juillet. Tout ça pour arriver à 100% aux Jeux le 11 août.
Le moral est-il un peu touché ?
Non, ce n’’est qu’une contrariété, il ne faut pas être alarmiste. Je ne suis pas à la recherche de minima, et je suis encore loin de ma course olympique. Je ne cherche pas non plus des chronos puisque j’ai battu fin mars le record de France du 20km (1h17’43). Je suis sur ma préparation olympique. Il faut juste bien se soigner.