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Diniz : « Ca va être marrant ! »

Yohan Diniz vise 3h15 au marathon de New York

Yohan Diniz vise 3h15 au marathon de New York - -

Vice-champion du monde du 50 km marche, Yohan Diniz dispute aujourd'hui le marathon de New York. Son objectif ? Réaliser 3h15… en marchant.

Yohan, qu’est-ce qui vous a poussé à participer au marathon de New York (4 novembre) ?
J’avais lancé l’idée l’année dernière à un ami. A la base, l’objectif était de réaliser moins de 3h (ndlr : en marchant). Finalement, j’ai revu mes objectifs à la baisse. Je vise 3h15. Nous sommes à un an des jeux olympiques de Pékin et je n’ai pas encore complètement récupéré d’Osaka. Cette première expérience me servira de repérage pour l’année prochaine. Si tout se passe bien aux JO, il sera alors temps de viser moins de 3h.

Pourquoi New York ?
S’il y avait un marathon à faire, c’était bien celui-là. C’est une grande fête et puis c’est un pays où je ne suis jamais allé. New York est une ville riche, il y a plein de choses à voir. La meilleure façon de visiter New York est de parcourir la ville sur 42 km. Je vais me balader trois, quatre jours avant et le jour de la course, j’aurai le temps de visiter. (Rires)

Réaliser les 42,195 km en marchant, le tout en 3h15, risque de surprendre un grand nombre de concurrents…
Ca va être très marrant d’être avec des gars qui courent ! Je vais me mettre avec eux et on discutera. De toute façon, j’y vais pour ça. Je veux montrer que la marche est un sport comme les autres, qu’on peut effectuer un marathon en marchant. Je n’ai aucune obligation de résultat, il n’y aura pas de jugement. Sans la pression habituelle, ça risque d’être très agréable.

Comment vous êtes-vous préparé ?
J’ai repris l’entraînement il y a trois semaines. Mais je ne fais pas de préparation spécifique au marathon. Je marche environ 15 km par jour et j’effectue un peu de préparation physique. Mais avec tout le travail effectué depuis des années, je n’ai pas besoin de faire une très grosse préparation Finalement, ce marathon sera une bonne séance d’entraînement.

La rédaction - François Xavier de Châteaufort