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Londres : Lavillenie redécolle au-dessus des six mètres

Renaud Lavillenie s'envole au-dessus des six mètres à Londres

Renaud Lavillenie s'envole au-dessus des six mètres à Londres - AFP

Battu à Paris et Lausanne début juillet, Renaud Lavillenie s’est rattrapé depuis avec trois victoires consécutives. La dernière en date, ce samedi à Londres en Diamond League, dans le stade de son sacre olympique, a même permis au Français de retrouver les sommets avec un saut à 6,03m.

Les deux défaites sont oubliées. Battu en Diamond League à Paris puis à Lausanne début juillet, Renaud Lavillenie s’est depuis rassuré en enchaînant trois victoires successives. Trois concours où le Français est monté plus haut à chaque fois pour se rapprocher enfin des sommets atteints fin mai à Eugene avec un saut à 6,05m, qui reste la meilleure performance mondiale de l’année.

Aux championnats de France, il s’était contenté d’un petit 5,85m. A Monaco, il était monté à 5,92m. Et ce samedi à Londres, dans le stade de son sacre olympique en 2012, Lavillenie a frappé de la perche sur la table en s’envolant au-delà des six mètres pour son dernier concours avant les Mondiaux de Pékin (22-30 août) : 6,03m, record du stade comme du meeting (qui lui appartenaient déjà depuis 2013). Largement suffisant pour s’imposer devant le Canadien Shawn Barber, qui signe un record national et devient le deuxième meilleur performeur de la saison avec 5,93 mètres.

Enfin le titre mondial en plein air ?

Avec son onzième saut au-delà des six mètres, le Français conclut en beauté un concours plein de maîtrise débuté à 5,73m et durant lequel il aura tout passé au premier essai avant ses trois échecs à 6,10m. Pas de quoi titiller son record du monde (6,16m). Mais après quelques semaines où la vox médiatico-populaire s’interrogeait sur son état de forme, la performance sonne comme une façon de remettre les points sur les i. Le patron de la perche, c’est bien Renaud. De très bon augure avant les Mondiaux. Trois fois sur le podium des championnats du monde en plein air (2e en 2013, 3e en 2011 et 2009), Lavillenie y sera en quête du seul titre qui manque à son glorieux palmarès. Un défi à la hauteur de celui qui aime les tutoyer.