Et si Lavillenie battait son record du monde grâce à… la canicule ?

La vague de chaleur qui touche actuellement la France est un atout pour que les grosses performances tombent ce samedi lors du meeting Areva, au Stade de France. Renaud Lavillenie compte d’ailleurs en profiter pour approcher, voire battre son propre record du monde (6,16m).

Renaud Lavillenie n’a pas dû rater beaucoup de flashs météo cette semaine. Et le perchiste français a dû avoir du mal à retenir son sourire en voyant le soleil et les températures grimper à Paris. Ce samedi, le temps sera toujours splendide pour le meeting Areva au Stade France avec des températures qui devraient atteindre les 34°C dans la capitale. Et cela arrange bien le recordman du monde (6,16m en salle), qui aura à cœur de briller devant un public qui n’aura d’yeux que pour lui en raison du forfait d’Usain Bolt.

« C’est vrai que la météo s’annonce bonne en termes de chaleur et d’ensoleillement. Après le seul problème et c’est toujours pareil, c’est le vent, explique Lavillenie. Tant que je ne serai pas sur le stade samedi soir, je ne pourrai pas être en mesure de connaître réellement les conditions. Mais généralement avec la chaleur, le vent tombe un petit peu, donc ça peut être vraiment positif. On sait que quand les conditions sont très compliquées, on fait 10 à 30cm de moins, même si on est au taquet. Là, on va pouvoir légitimement espérer des performances. » 

Prêt à tenter « un coup de folie » ?

Des performances, c’est justement ce que les spectateurs attendent de lui. Surtout que le roi de la perche détient le record du Stade de France (5,92m en 2013), où il est invaincu depuis six ans, mais avec un saut qu’il est largement capable d’améliorer. « Il y a de l’ambition. Je ne suis pas là pour me contenter d’un saut et repartir chez moi, avoue-t-il. A chaque fois que je vais sur un meeting, j’ai l’ambition de mettre en application tout le travail que j’ai fait. La mise en place de tout ça passe évidemment par, pas une prise de risques, mais être capable de sauter avec la bonne perche au bon moment. »

Lavillenie, qui a battu son record en plein air le 30 mai dernier lors du meeting de Diamond League d’Eugene (Etats-Unis), avec un saut à 6,05m, pourrait donc profiter de sa grande forme et des conditions idéales pour aller chatouiller son propre record du monde. « Le coup de folie, s’il vient, ce sera vraiment bon signe et j’espère être en mesure de le faire. Après, savoir quel sera le premier et le deuxième chiffre, on ne le sait pas encore. » C’est justement pour le savoir que l’enceinte dionysienne sera copieusement garnie ce samedi.

AA avec VD