Éwanjé-Épée : « Pourquoi pas un record de médailles pour la France ? »

Membre de la Dream Team RMC Sport, Maryse Éwanjé-Épée estime que l’équipe de France peut nourrir de grandes ambitions lors des championnats d’Europe en salle de Göteborg, qui débutent ce vendredi.

« Sur le papier c’est une jolie équipe de France. C’est une équipe rajeunie car il y a eu des départs à la retraite, dont le plus fameux est celui de Christine Arron. Les chefs de file sont Myriam Soumaré chez les filles et Renaud Lavillenie chez les hommes, donc c’est jeune. Cela relance l’athlétisme français sur des bases fraîches. On peut attendre beaucoup de cette équipe, on doit aller chercher des titres car l’équipe de France a maintenant des ambitions. Il est clair qu’on demande à Renaud Lavillenie d’aller chercher l’or et pas autre chose. Myriam Soumaré a la lourde tâche de tirer les filles vers le haut. C’est un peu plus compliqué car il y a une grosse concurrence sur 60 m avec la petite bombe Muriel Ahouré, entre autres. Mais il faut qu’elle essaye de gratter une médaille. »

« Et puis il y aura quelques jolies surprises. Je pense qu’Antoinette Nana Djimou (pentathlon) fera honneur à son statut de championne d’Europe et ira probablement chercher le titre aussi. Il y a aussi un titre à aller chercher sur 60 m haies avec Pascal Martinot-Lagarde, un garçon sur lequel on compte beaucoup. Mahiedine Mekhissi reste aussi une valeur sûre et peut aller aussi chercher un titre. Et puis aussi des surprises comme Marie Gayot dont on va entendre parler sur 400 m. Il y a vraiment de belles choses à faire et pourquoi pas un record de médailles pour cette équipe de France ? »

« Lavillenie est seul au monde »

« Renaud est seul au monde. C’est notre petit Bubka car il est pour l’instant à un niveau un peu en-dessous. C’est un garçon seul au monde sur sa discipline mais qui, comme Sergueï Bubka à son époque, ne se contente pas de ses victoires. Il veut progresser, emmagasiner des records et il est extrêmement ambitieux. Il est d’une fierté incroyable. Chaque fois qu’il s’aligne, c’est pour battre un record. Il ne se contente pas d’être le leader de l’athlétisme français, il ne s’endort pas sur ses lauriers. »

RM