
Baala : « La finale sera une autre course »

Qualifié dans la douleur pour la finale du 1500m, l'Alsacien espère quand même y réussir un gros coup. - -
Mehdi, cette demi-finale était presque parfaite jusqu’à la dernière ligne droite…
C’est ce que je me dis. J’ai bien géré pendant toute la course et je ne me suis pas inquiété plus que ça quand c’est revenu de l’arrière à 100 m de la ligne. Je me suis un peu crispé pour ne pas perdre la cinquième place mais, au-delà de ça, les sensations étaient super bonnes. Il me manque 30 m mais ce n’est pas catastrophique. Il faut maintenant récupérer avant la finale (mercredi) parce que ce sera une autre course. Ce qui s’est passé avant, ça ne veut plus rien dire, même si je sais que ce sera difficile parce que le niveau et énorme sur 1500 m.
Vous êtes-vous fait une petite frayeur quand même ?
Il y a trois dixièmes entre moi et le sixième. Le risque était faible de me faire remonter. Heureusement, j’avais l’écran géant pour ne pas me crisper outre mesure et laisser filer devant. Il fallait être dans les cinq premiers et j’étais cinquième. J’ai peut-être fait l’erreur d’être trop à l’extérieur et je le paie à la fin. Mais j’étais à l’intérieur à Osaka (en 2007) et j’avais été disqualifié (pour une bousculade). Je ne me suis pas économisé mais au moins je suis en finale cette fois.
Qu’est-ce qu’il faudra faire pour réussir un coup mercredi ?
Il n’y a pas de secret. Celui qui aura le mieux récupérer sera à même de faire un peu ce qu’il veut. Certains voudront tirer leur épingle du jeu de différentes manières. J’espère pouvoir m’appuyer sur certaines personnes, sinon je serai obligé de prendre seul mes responsabilités. Qu’est-ce que je risque ?
Etes-vous confiant pour cette finale ?
Pas plus que ça. On sera douze au départ. Tout le monde aura sa chance même si deux ou trois sont un peu au-dessus du lot dans certaines configurations de course. On ne sait pas sui ça va aller vite ou pas. J’avais de très bonnes aujourd’hui (lundi) et j’espère avoir les mêmes en finale.