Avec les Foulées du Bugatti, c’est pied au plancher !

13 000 coureurs sont attendus ce dimanche 20 octobre pour les Foulées du Bugatti. Une course atypique et unique au monde qui aura pour cadre le mythique circuit automobile des 24 heures du Mans. Ambiance.

Quel panard ! Dimanche, ce ne sont pas 13 000 coureurs lambda qui s’élanceront sur le circuit mythique des 24 Heures du Mans mais bien 13 000 veinards. Car où trouver meilleur revêtement pour courir que celui du tracé manceau qui jouit d’une asphalte ultra-lisse, sans parasites ni granulosités, et rarement utilisée durant l’année ? A ce jour, nulle part ailleurs. 1 200 chanceux sont donc attendus sur le semi-marathon (21,1 km, qualificatif pour les « France »), 1800 sur le marathon en relais de trois coureurs (3 x 14km) et 10 000 sur Les Demoiselles du Bugatti (5 km féminin) pour cette journée « unique au monde », comme l’a souligné Tony Mogis, organisateur de l’évènement, au micro des GG du sport sur RMC. Et créées il y a seulement 3 ans, ces Foulées du Bugatti pourraient même bien devenir dans un avenir proche l’épreuve de course à pied la plus importante des Pays de la Loire.

Au-delà de l’aspect purement sportif, il y a aussi ce parfum de légende que pourront humer tous les engagés. D’immenses noms ont contribué au mythe du circuit de la Sarthe, à l’image du célèbre acteur américain Paul Newman, fan inconditionnel de sport automobile qui a terminé les 24 heures du Mans 1979 (2e). Ou encore Steeve Mc Queen qui a, lui, aussi couru en 1970 sur le sol sarthois au volant d’une Porsche 917 pour les besoins du film Le Mans. Sans oublier les pilotes qui ont dompté cette course d’endurance à plusieurs reprises, comme le Danois Tom Kristensen (9 victoires), le Belge Jacky Ickx (6 succès) et le Français Henri Pescarolo, quadruple vainqueur.

« Un départ chaussettes »

Pour prolonger le rêve éveillé et replonger dans l’ambiance d’antan, les coureurs du marathon devront prendre le départ de la même manière que les pilotes des 24h du Mans jusqu’en 1970, où ils devaient traverser la piste en courant pour rejoindre leur bolide stationné en épis (depuis 1971, le départ et lancé). Mais appliqué à la course à pied, ce « départ lancé » a été rebaptisé le « départ chaussettes ». Pour mieux visualiser la scène, remplacez la voiture par une paire de running, sprintez et sautez dedans ! Seul bémol à cette entrée en matière des plus originales : gare aux lacets mal faits !...

La solidarité ne sera pas en reste ce dimanche puisque les Demoiselles du Bugatti sont organisées en faveur de la lutte contre le cancer du sein. Sur les 14 € de frais d’inscription de cette course de 5 km, 5 € seront reversés à la Ligue Contre le Cancer et à l'association « Le Cancer du Sein, Parlons-en ! ».

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Guillaume Depasse